Qu’est-ce qu’un bulletin de paie simplifié ?
Un bulletin simplifié est une version allégée du bulletin de paie traditionnel, conçue pour améliorer la lisibilité et la compréhension des informations essentielles par le salarié. Ce format réduit les mentions complexes et se concentre sur les éléments clés tels que le montant de la rémunération brute, les déductions pour la Sécurité sociale, les contributions à la retraite et les cotisations chômage. L’objectif est de rendre le document plus accessible et moins intimidant pour le salarié, tout en conservant toutes les informations légales requises. Ce type de bulletin favorise une meilleure transparence entre employeur et salarié et aide ce dernier à mieux comprendre comment sa rémunération est calculée et quelles charges sont déduites. En simplifiant le contenu du bulletin de paie, on facilite également la compréhension pour le salarié et le processus administratif pour les équipes RH et on réduit les erreurs potentielles liées à la gestion des paies.
Le modèle de bulletin de paie simplifié est obligatoire depuis le 1ᵉʳ janvier 2018. Cette simplification a été mise en place pour rendre le bulletin compréhensible à chaque salarié et faciliter la vie de l’entreprise.

Cette nouvelle version du bulletin a vu le nombre de lignes divisé par deux. Elle contribue à rendre plus lisibles les montants de cotisations dus par les salariés et les employeurs, en tenant compte des exonérations dont ces derniers peuvent bénéficier. Elle fait pareillement apparaître le montant total des allégements de cotisations.
Qu’est-ce qui a été modifié dans le bulletin de paie ?
– Mise en évidence des salaires bruts et nets pour le salarié ;
– Regroupement ou suppression de rubriques pour réduire le nombre de lignes ;
– Les rubriques liées au prélèvement à la source doivent figurer le bulletin de paie simplifié, entré en vigueur au 1er janvier 2019, en indiquant le montant de l’impôt prélevé.
Les rubriques regroupées :
– Les cotisations sociales regroupées par type de risque (maladie, AT/MP, retraite, famille et chômage), pour une meilleure compréhension par le salarié ;
– Toutes les contributions dues par l’employeur sont regroupées sur une seule et même ligne : la contribution due au titre du FNAL ; La CSA (Contribution Solidarité Autonomie) ; le forfait social ; la contribution de 50 % sur les indemnités versées lors d’une mise à la retraite par l’employeur ; la contribution au dialogue social ; la contribution versement de transport ; la taxe d’apprentissage ; la participation employeur à l’effort construction ; la participation patronale à la formation continue (y compris celle qui est due au titre des contrats CDD).
Les rubriques ajoutées :
– Les allègements de cotisations avant total des cotisations : hors celle qui correspond à l’application d’un taux réduit d’allocations familiales ;
– Les allègements de cotisations après le net à payer, qui profitent directement au salarié, sont maintenant clairement indiqués sur le bulletin ;
– Total versé par l’employeur : le salaire brut augmenté des charges et taxes patronales et diminuées des réductions et allègements de cotisations ;
– Rubrique liée à la suppression des cotisations chômage et maladie : indique le montant du gain généré par la suppression des cotisations pour chaque salarié en dépit de l’augmentation de la CSG.
Prélèvement à la source :
Avec le PAS des nouvelles rubriques ont été ajoutées sur le bulletin de paie simplifié :
– Le net à payer avant impôt ;
– Le type de taux : personnalisé, individualisé ou neutre ;
– La base : correspondant au salaire net imposable ;
– Le montant de l’impôt à prélever, qui permet au salarié de connaître précisément la part de ses revenus destinée à l’impôt.
Il est important de mentionner que le bulletin de paie simplifié, bien qu’il soit plus lisible pour le salarié, ne représente pas un allègement de la charge de travail des gestionnaires de paie. Les calculs spécifiques à la gestion de la paie restent complexes, les lois sociales et fiscales n’étant nullement remises en cause. Une vue classique du bulletin “à l’ancienne” reste nécessaire pour une lecture fine et un contrôle efficace des paies.
Dans le contexte très évolutif des règles sociales, et des obligations liées, votre logiciel de paie nouvelle génération, mis à jour au quotidien des dispositions légales et fournissant des alertes en temps réel, sera toujours votre meilleur allié. Ce système avancé simplifie la gestion de la rétribution globale du salarié, incluant non seulement le salaire brut, mais aussi les diverses cotisations patronales qui constituent une part significative du coût total versé par l’employeur. Grâce à son interface intuitive, vous pouvez facilement naviguer entre les différentes rubriques telles que les contributions à la prévoyance, l’assurance maladie ou les allocations familiales. De plus, il intègre un simulateur de calcul de charges sociales qui adapte automatiquement les taux en fonction des dernières réformes, vous assurant ainsi une conformité sans faille avec la législation en vigueur. Enfin, ce logiciel permet non seulement de maintenir une exactitude irréprochable dans vos documents comptables, mais aussi d’optimiser la gestion des ressources humaines en fournissant des données précises et actualisées pour une meilleure prise de décision stratégique.
Les mentions obligatoires :
Les mentions obligatoires sur le bulletin de paie doivent inclure divers éléments essentiels pour assurer la transparence et la compréhension des calculs effectués pour le salarié. Parmi ces éléments, on retrouve le nom de l’employeur, le SIRET de l’établissement, ainsi que l’intitulé et la classification du poste occupé par le salarié. Il est également nécessaire d’indiquer la période et la durée du travail pour lesquelles la rémunération est versée. Le bulletin doit détailler le montant du salaire brut, les différentes déductions appliquées, telles que les cotisations sociales (Sécurité sociale, retraite, chômage) et les contributions spécifiques comme celles pour la formation professionnelle ou la prévoyance. Chaque rubrique de déduction ou d’exonération doit être clairement identifiée et justifiée, permettant ainsi au salarié de comprendre comment est calculé son salaire net final. Enfin, le montant total des charges patronales doit aussi être mentionné, offrant une vue d’ensemble sur le coût total du salarié pour l’employeur.
Comment lire son bulletin de salaire simplifié ?
Lire son bulletin de salaire simplifié peut sembler complexe pour un salarié, mais avec quelques conseils, cela devient plus accessible. Tout d’abord, vérifiez l’intitulé de l’établissement et le numéro SIRET pour confirmer l’exactitude des informations de base. Ensuite, concentrez-vous sur la section ‘Rémunération’, où le salaire brut et les différentes déductions (cotisations sociales, CSG/CRDS) sont clairement indiquées. Chaque déduction est listée sous sa propre rubrique, permettant au salarié de comprendre à quoi correspond chaque montant prélevé et le montant total des déductions. Il est aussi essentiel de vérifier les contributions pour la retraite, l’assurance maladie et les allocations familiales. En bas du bulletin, le salaire net, c’est-à-dire ce que vous recevez effectivement après toutes les déductions, est affiché. Pour toute confusion ou question, le service des ressources humaines de votre employeur peut fournir des éclaircissements et aider à mieux comprendre chaque partie de votre bulletin de paie.
Pour faire un lien, nous vous laissons consulter notre article sur l’évolution du bulletin de paie : le montant net social
Chez Yeap, nous avons parfaitement intégré ces nouvelles dispositions dans notre logiciel de paie, vous garantissant un traitement complet de la paie de vos salariés de A à Z. Cela inclut la saisie des variables de paie (salaires, primes, frais divers), l’édition, la dématérialisation et l’archivage des bulletins de paie, la télétransmission des DSN, le télérèglement des cotisations et contributions sociales, la réalisation des documents administratifs RH, la tenue du registre du personnel, le suivi des absences et congés, l’intégration automatique des écritures comptables, la préparation des éléments nécessaires en cas de contrôle URSSAF, et l’édition des tableaux de bord pour le reporting RH.