Toutes les entreprises d’au moins 50 salariés doivent calculer et publier leur Index d’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, chaque année. Cet index, calculé sur 100 points, comprend cinq critères :
- L’écart de rémunération femmes-hommes (40 points) ;
- L’écart des augmentations annuelles (20 points) ;
- L’écart des promotions (15 points) ;
- Les augmentations au retour de congé maternité (15 points) ;
- La présence de femmes parmi les plus gros salaires de l’entreprise (10 points).
Grâce à cet index, les entreprises peuvent mesurer les écarts de rémunération, de taux de promotion ou d’augmentation entre les femmes et les hommes et mettre en lumière les disparités.
En 2021, seules 4 % des entreprises de plus de 1 000 salariés ont obtenu un index de moins de 75 points, contre 17 % en mars 2019.
Depuis, la note moyenne des entreprises de plus de 1 000 salariés est en constante évolution et marque une progression de 7 points depuis 2019.
- 2022 : index moyen de 86/100
- 2023 : index moyen de 88/10
Aujourd’hui, une entreprise qui obtient un index inférieur à 75 doit prendre des mesures correctrices sous 3 ans, sous peine d’être sanctionnée d’une amende allant jusqu’à 1 % de sa masse salariale.
Une obligation de transparence est imposée aux entreprises : elles doivent non seulement publier l’index sur leur site internet, mais également expliciter les écarts de salaires injustifiés (formation, travail… identiques).
Source : Les résultats de l’index de l’égalité professionnelle 2023